Robert Combas est né à Lyon en 1957. Il a passé son enfance et son adolescence à Sète dans un milieu populaire, cosmopolite et marqué par la pensée communiste. Il étudie les Beaux-Arts à Montpellier de 1974 à 1979. Ce nouvel d’environnement culturel va influencer sa démarche artistique qui s’imprègnera d’un rejet de l’intellectualisme de l’art conceptuel et d’une volonté d’expression brute des émotions.
Il s’installe à Paris en 1981 avec sa bande de copains, Hervé di Rosa, Rémy Blanchard et François Boisrond. Ces quatre artistes créent un nouveau mouvement « la Figuration Libre », ainsi nommée par Ben. C’est le début d’un grand succès médiatique pour Robert Combas qui n’a jamais vraiment cessé tout au long de ces quarante dernières années.
Le mode d’expression de l’artiste est imprégné de la culture pop rock avec une vaste gamme d’œuvres allant de la peinture à la sculpture en passant par des collages où se mêlent la bande dessinée et le graffiti. Le cinéma et la musique font aussi partie de son art. Il créera même un groupe de rock « les Sans Pattes » dont les performances visuelles, hautes en couleurs revêtent le statut de « tableaux vivants » aux sonorités de « musique de garage ». Les performances de l’artiste sur plusieurs supports lui permettent de développer un imaginaire sans fin.
Combas peint des fresques historiques de batailles ou de personnages célèbres qu’il « revisite ». Il décrypte le monde en peignant des scènes de la vie courante, parfois d’une insolence cynique où une société entière peut s’identifier au travers de thèmes comme l’amour, la mort, la religion ou la sexualité. Les couleurs sont vives, les contours et les lignes dynamiques et l’exécution décontractée tout en étant complexe par l’imbrication des figures.
Chacune des œuvres de Robert Combas raconte une histoire avec des titres rédigés dans un langage inventif à la verve poétique. Cette nouvelle proposition plastique s’apparente à un art de rue contre l’establishment.
Fasciné par l’énergie de la peinture de Robert Combas, c’est le directeur du musée de Saint-Étienne, Bernard Ceysson qui va proposer au peintre une première exposition collective « Après le classicisme » en 1980.
Les expositions se succéderont dans les musées et chez les galeristes du monde entier.
Brassens et la sirène bourgeoise et le fantasme prolo
Acrylique sur toile , 1999
173 x 212 cm
Portrait Étoilé d’un bonhomme immortalisé par l’arrivée d’un double monstre vert éclairé, 2006
100 x 80 cm